Gallus, l’Authenticité avant tout !

L’AUTHENTICITÉ AVANT TOUT

AVEC SON COQ GALLUS QUI « INCARNE LA TÊTE HAUTE », ENTIÈREMENT FABRIQUÉ À LA MAIN
EN FRANCE ET EN SÉRIES LIMITÉES, VOIRE EN PIÈCES UNIQUES, EMMANUEL OGER CRÉE
UN SYMBOLE FORT.

Par Valérie Susset le 21/03/2020
Un jour il est devenu Emmanuel Oger. Un jour le concepteurcréateur passionné a cessé de se cacher derrière le nom de sociétés diverses et variées. Un jour son coq est né. Avec une bonne raison de bomber le torse… puisqu’il a pour mission d’incarner l’excellence française ! « Je voulais un très bel objet capable de faire rayonner à travers le monde un symbole positif de la France, et le coq m’est apparu comme une évidence », explique l’ancien professionnel de la communication événementielle, qui n’a plus cessé d’oeuvrer à l’éclosion du projet « Gallus France » dès qu’il a vendu son entreprise en 2016. « L’équipage était bon, il y avait du fuel, mais le capitaine se sentait mal à chaque fois qu’il montait sur le bateau », se souvient Emmanuel Oger quand on lui demande pourquoi il a un jour quitté le monde de l’audiovisuel. Ce monde qui avait tant fait rêver l’étudiant né en 1970 à Sedan (08), à l’époque où il était ouvreur à l’UGC de Nancy tout en fréquentant vaguement la fac de psycho… « Je voulais être directeur de cinéma », sourit-il.

CAP de projectionniste en poche, il gravira d’ailleurs tous les échelons jusqu’à devenir… l’assistant du directeur. Et se découvrir une vraie passion pour l’organisation de soirées festives. « J’étais fasciné par le pouvoir de l’image et de l’événementiel. » Il a 26 ans quand il crée sa société de production. Comme l’autodidacte Emmanuel Oger est un perfectionniste, son talent pour fédérer les bonnes personnes aux bons endroits lui permettra longtemps de ne jamais se mettre en avant. « Si j’ai un talent, c’est celui de reconnaître celui des autres… » Mais comme c’est aussi un homme qui chemine, forcément les lignes bougent. L’idée lui vient un jour de créer un oeuf en chocolat plein de surprises que l’on pourrait faire exploser par téléphone, née du souvenir de son grandpère venant à chaque repas de famille avec un obus du fabricant meusien de dragées Braquier. À partir de là, tout se met à évoluer. Autour de lui comme à l’intérieur. L’hypersensible qui ne pouvait pas prendre la parole en public apprend à se faire confiance. À rassembler « le Manu pro et le Manu privé ». À ne plus craindre le regard des autres. Et il affiche sa devise : « L’authenticité est la plus courageuse des libertés. »

Un documentaire sur le « French Bashing » le révolte en 2014. « La France est le peuple le plus pessimiste alors que le monde envie son art de créer. Plutôt que montrer toujours ce qui ne va pas, montrons donc ce qui va ! » Et le voilà parti à la recherche des meilleurs artistes et artisans de France pour concevoir le symbole parfait, à la fois de ses propres valeurs humanistes et de la passerelle à établir entre tradition et modernité. Un objet promotionnel en forme d’objet d’art. « J’adore apprendre tout, j’ai besoin de toucher la matière, et aujourd’hui j’ose le faire. » Alors c’est décidé : « Mon coq devient la toile blanche sur laquelle je peux projeter mes univers. » Car avec les deux premières séries Coq’Art, « aussi libre que du Pop Art », et Coq’Arde, « aussi française que la Révolution », ou encore avec Coq’As, « le seul l’unique », ce qui intéresse cet inspirateur à la recherche d’émotions, c’est de créer une nouvelle histoire à chaque fois. « J’aimerais que ce coq soit l’ambassadeur de ce que les gens en attendent pour euxmêmes, tant que ça reste digne et élégant. »

/ Exposition prévue (sous réserves) à Nancy (54)
les 16 et 17 mai de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h à l’hôtel d’Haussonville.
Vernissage le 15 mai à partir de 19 h.

 

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